Le projet

Nous avons souhaité créer un Fablab dans le pays de Redon parce que nous sommes absolument convaincus de l’importance du « faire » dans le développement d’un territoire.
Nous pensons que la « bidouille » peut être un moyen ambitieux et efficace de tisser du lien social, de répandre et partager des connaissances, de lutter contre les inégalités, de promouvoir des initiatives positives, de permettre aux individus de gagner en autonomie, en capacité critique et en confiance en eux.

L’appellation « Fablab de pays », telle que nous l’entendons, recouvre 4 axe.

Axe 1 – Un Fablab du Pays de Redon

 

La reconnaissance des Makers du pays de Redon

Reconnaissance dans tous les sens du terme : à la fois grâce à la localisation géographique de ces Makers,  mais également de leurs disponibilités, de leurs talents et compétences, de leurs envies de partager leurs machines ou de transmetttre leurs savoirs.

Le fablab se propose de créer une « carte des Makers » du Pays de Redon, qu’ils soient low-tech ou high-tech, afin de permettre une synergie autour du « faire ».Cette carte pourra

prendre plusieurs formes: site web, application pour smartphone. Elle pourra également donner lieu à des rencontres concrètes dans les ateliers entre makers ou avec des publics voulant apprendre à « faire »  ou à mieux « faire ».

La mise en valeur du patrimoine redonnais

Le pays de Redon possède un très riche patrimoine historique mais également humain et naturel.  Les nouvelles technologies peuvent permettre une mise en valeur de ce patrimoine. Cette volonté de transmission, qu’elle soit à destination des gens de Redon, des jeunes générations ou des touristes, donnera lieu à de magnifiques projets riches technologiquement et humainement. Entre la batellerie, la fonderie, la vannerie, les marais, le canal de Nantes à Brest ; l’intérêt que nous portons aux cultures biologiques, à la permaculture,etc. Les projets seront légions.

Des projets commencent déjà  à émerger par exemple la réalisation d’un serious game avec des élèves de la cité scolaire de Beaumont, des adultes du Proflab, du Fablab, et de la Fédé.

Le rayonnement des énergies et des initiatives positives présentes sur le territoire

Via la promotion de certains projets et la mise en relation des acteurs les plus dynamiques de notre territoire (individus, associations, établissements scolaires, entreprises, politiques) nous espérons bien participer à l’émergence de start-ups « made in Redon ». Nous connaissons tous des gens très créatifs pour qui un Fablab pourrait constituer un vrai coup de pouce.
Le Fablab fera tout pour mettre en avant et  faciliter l’émergence d’un certain de nombre de projets ambitieux ayant pour but de rayonner au-delà du pays de Redon.

L’ouverture sur le reste du monde

Le Fablab est un endroit ouvert, un lieu de partage, d’égalité et la notion de pays qu’il veut défendre doit être à son image. Un « pays » fait d’échanges et de rencontres avec tous. Nous espérons que Le Fablab pourra être moteur dans ces échanges non seulement avec le grand Ouest mais bien au-delà. Par exemple avec le réseau national et international des autres Fablabs.

Axe 2 – Une fabrique de projets

 

Dans un Fablab on fabrique. C’est le coeur !
Le Fablab essaiera d’accompagner au mieux de ses capacités tous les désirs de bidouille (jusqu’aux projets industriels les plus ambitieux).
Tous les projets seront les bienvenus (dans la limite du respect de la charte* des Fablabs). Il n’y a pas de « petits » projets. Et même si vous n’avez pas encore d’idée précise de ce que vous voulez fabriquer, venez bricoler et vous ne resterez pas longtemps désoeuvrés…
La mission d’un Fablab est donc d’abord de proposer une réelle capacité de Fabrication, grâce à la mise à disposition d’un lieu (ou plusieurs lieux ayant chacun ces spécificités), d’un parc de machines et de gens capables de former les makers à leur utilisation.
Mais un Fablab c’est également un endroit où faire naître, où supporter, où promouvoir un certain nombre de projets.
Faire naître un projet c’est par exemple répondre à une demande d’une entreprise ou d’une collectivité qui saisirait le Fablab pour une commande particulière. Cela peut se faire à l’occasion de l’organisation de rencontres coopératives avec différents acteurs, etc.

Supporter un projet cela passera par

Faire en sorte que chaque porteur de projet puisse acquérir la compétence pour réaliser lui-même ce qu’il a en tête. Le former à l’usage de telle ou telle machine, de certains programmes informatiques, outils, etc. (via des formations ou simplement en échangeant avec d’autres makers.)

Faire en sorte que chaque bidouilleur puisse bénéficier de la compétence, de la critique, de l’expertise ou même de la naïveté des membres du Fablab (mais également des membres du réseau des Makers du pays de Redon et des autres Fablabs).

Le Fablab pourrait organiser à cet effet des soirées de « présentation des projets du Fablab ».

Promouvoir un projet cela signifierait également

Lui offrir une plus grande visibilité via une vitrine Web dédiée aux projets.
Lui permettre de rencontrer un public plus vaste lors de l’organisation ou de la participation à des événements type Makerfaire.
Nous aimerions pouvoir également organiser un concours du « projet le plus prometteur ».
Mais surtout cette Fabrique du Fablab sera à l’image de ce que les gens décideront d’y faire.

Axe 3 – Un fablab éducatif

Une vraie mission d’éducation

La volonté de faire circuler un certain nombre de savoirs et de savoir-faire, numériques mais pas seulement, est clairement une des missions essentielles que nous avons voulu nous fixer.
Réduire la fracture numérique, permettre un échange plus fluide entre différentes compétences, développer à la fois l’autonomie et l’esprit critique, casser les frontières trop rigides en France entre les diplômés/non diplômés ou  manuels/intellectuels, donner aux individus les moyens de leurs envies de créer et de bidouiller, etc.
Voilà ce qui nous anime profondément.

Un besoin réel

De multiples publics sont demandeurs.
Le public des plus jeunes (apprentissage du codage, de la programmation, dès le plus jeune âge par exemple) ou des collégiens/lycéens.
Les publics en difficulté (qui doivent se former à de nombreuses évolutions de la société et pour qui la littératie est un enjeu essentiel). Pour ces publics, le numérique peut représenter une vraie chance de réinsertion et de réussite sociale (cf l’action d’association comme simplon.co, par exemple).
Les personnes âgées pour qui l’apprentissage du numérique est l’occasion à la fois de rester connectées au monde qui les entoure et de solliciter leurs capacités cérébrales. Sans parler que les anciens possèdent un savoir Lowtech que nous gagnerions à valoriser auprès des Makers.

Les entreprises et leurs salariés. Un Fablab est l’occasion pour les salariés de développer leur propre créativité et pour les entreprises de continuer à avoir des salariés enthousiastes.
Les associations qui peuvent avoir besoin dans le cadre de leurs activités d’acquérir rapidement certaines compétences.

Les particuliers voulant se mettre à niveau dans tel ou tel domaine technique ou qui ont simplement besoin d’une compétence précise pour aller plus loin dans leur projet.

Dans un monde qui va très vite, la formation initiale ne peut plus suffire à assurer la capacité d’un individu à pouvoir intéragir toute la durée de sa vie avec ce qui l’entoure. La formation continue, et entre pairs, jouera un rôle de plus en plus déterminant. Le Fablab voudrait prendre sa part dans cette formation continue.

Former à quoi ?

A tout ce dont on a besoin pour fabriquer presque tout  !
A la programmation, à l’électronique, à l’usage et à la création de machines, à la science en général (via l’approfondissement des problèmes rencontrés dans les projets par exemple), au travail du bois, au travail graphique, à la réparation d’objets, etc, etc.
Il n’y virtuellement aucune limite dans ce que l’on peut apprendre dans un Fablab. Les deux seules vraies limites viendront premièrement des gens qui « feront » au sein du Fablab, de leurs compétences et incompétences.
Et deuxièmement du manque éventuel de moyens pour aller chercher à l’extérieur les compétences qui nous manquent.

Et comment ?

Toutes les options sont envisageables.

Au sein du Fablab par la création d’un poste d’animateur/formateur mais également lors de formations mobiles dans d’autres lieux comme les médiathèques ou les écoles par exemple.

Grâce à la création d’outils pédagogiques concrets ou en ligne via la mise en ligne de Wiki, ou même de MOOC.

Grâce à la création d’événements particuliers (des conférences, des week-ends d’échanges de compétences, l’organisation d’échange d’heures de cours entre makers, etc.), l’organisation de centres aérés autour de la bidouille, etc.
Tout dépendra de vos envies, de vos idées, et des moyens dont nous disposerons.

Avec qui ? Les partenaires potentiels

Pour que notre Fablab puisse être à la hauteur de telles ambitions, il y faudra aussi l’énergie de nos partenaires. Et cela tombe bien car nous avons la chance d’avoir, dans le pays de Redon, un grand nombre de partenaires impliqués dans l’éducation.

Quelques exemples ?

Le réseau des médiathèques

Les associations (la Fédé, clicnpuces, les hydrophiles, les mulots, un vélo pour l’afrique, les petits débrouillards présents sur Vannes,  la main à la pâte, etc.)
Les autres Fablabs très dynamiques du Grand Ouest.
Le monde éducatif : le Campus E.S.P.R.I.T. Industries, les nombreux établissements scolaires du pays. Nous avons en outre  la chance à Redon d’avoir un Proflab (au sein de la cité scolaire de Beaumont).
Les artisans, et les makers professionnels qui sont légions.
L’un des axes qui garantira le succès de ce Fablab éducatif tiendra dans sa capacité à fédérer toutes ces énergies et à faire appel à chacun des partenaires dans ce qu’il sait faire le mieux.
A nous de lancer des projets concrets et transversaux qui seront autant d’occasions de tisser des liens et de faire circuler le savoir.
Une fois encore : Le fablab sera à l’image des gens qui s’en saisiront alors si vous avez des idées, des projets, des envies.

Un carrefour des idées

Il est difficile de prendre la mesure de toute la richesse humaine des membres d’un Fablab qui s’avère être un véritable carrefour des intelligences. La diversité des parcours humains, professionnels mais également les compétences glanées grâce aux passions de chacun… Notre Fablab sort à peine du carton et déjà nous comptons dans nos rangs : cartographe, menuisier, maçon, électronicien, maquettiste naval, coutelier, automaticien, architecte, docteur en sciences humaines, géomaticien, programmeur, couturière, etc.
Toute cette intelligence rassemblée autour de la même volonté de fabriquer ensemble.
Cette diversité, présente nulle part ailleurs, est une richesse à l’intérieur du Fablab mais elle fait également du Fablab un interlocuteur suffisamment varié pour pouvoir discuter avec l’ensemble des intelligences présentes sur le territoire. Hightech, Lowtech, entreprises, politiques, monde de l’éducation, associatifs, chercheurs, jeune public. Il y aura toujours quelqu’un dans les rangs du Fablab pour avoir des idées éclairées.
C’est précisément pour cette raison que le Fablab doit constituer un Carrefour des idées et permettre de développer l’intelligence collective au sein du territoire en créant autour du « faire » des synergies entre les différents acteurs.

Répondre aux différentes sollicitations

Des particuliers, des artisans, de designers, des entreprises, des collectivités en ménageant des temps propres à la satisfaction de chacun. Pourquoi pas, par exemple, un Pro Fablab dont les modalités d’accès aux machines, ou à certaines formations, pourraient être repensées au plus près du besoin des professionnels ?

Organiser des rencontres croisées

En vue de multiplier la vitesse des idées, d’augmenter le nombre de leurs collisions et de faire du Fablab un vrai bouillon de création pourquoi ne pas penser à un Café Lab ?

Certaines conférences, pointues ou non, pourraient y avoir lieu. Les soirées présentations des projets pourraient également trouver leurs places dans ce cadre.

Permettre à des gens de faire appel à cette diversité des intelligences présente au sein du Fablab

Nul doute qu’il pourrait être intéressant pour différentes entités d’être en capacité de « saisir » le Fablab d’un certain nombre de questions via l’organisation d’audits dans les entreprises par exemple ou via l’organisation de rencontres coopératives sur des sujets précis.

Il est difficile de prendre la mesure de toute la richesse humaine des membres d’un Fablab qui s’avère être un véritable carrefour des intelligences. La diversité des parcours humains, professionnels mais également les compétences glanées grâce aux passions de chacun…

Notre Fablab sort à peine du carton et déjà nous comptons dans nos rangs : cartographe, menuisier, maçon, électronicien, maquettiste naval, coutelier, automaticien, architecte, docteur en sciences humaines, géomaticien, programmeur, couturière, etc.

Toute cette intelligence rassemblée autour de la même volonté de fabriquer ensemble.
Cette diversité, présente nulle part ailleurs, est une richesse à l’intérieur du Fablab mais elle fait également du Fablab un interlocuteur suffisamment varié pour pouvoir discuter avec l’ensemble des intelligences présentes sur le territoire. Hightech, Lowtech, entreprises, politiques, monde de l’éducation, associatifs, chercheurs, jeune public. Il y aura toujours quelqu’un dans les rangs du Fablab pour avoir des idées éclairées.
C’est précisément pour cette raison que le Fablab doit constituer un Carrefour des idées et permettre de développer l’intelligence collective au sein du territoire en créant autour du « faire » des synergies entre les différents acteurs.

Répondre aux différentes sollicitations

Des particuliers, des artisans, de designers, des entreprises, des collectivités en ménageant des temps propres à la satisfaction de chacun.

Pourquoi pas, par exemple, un Pro Fablab dont les modalités d’accès aux machines, ou à certaines formations, pourraient être repensées au plus près du besoin des professionnels ?

Organiser des rencontres croisées

En vue de multiplier la vitesse des idées, d’augmenter le nombre de leurs collisions et de faire du Fablab un vrai bouillon de création pourquoi ne pas penser à un Café Lab ?

Certaines conférences, pointues ou non, pourraient y avoir lieu. Les soirées présentations des projets pourraient également trouver leurs places dans ce cadre.

Permettre à des gens de faire appel à cette diversité des intelligences présente au sein du Fablab

Nul doute qu’il pourrait être intéressant pour différentes entités d’être en capacité de « saisir » le Fablab d’un certain nombre de questions via l’organisation d’audits dans les entreprises par exemple ou via l’organisation de rencontres coopératives sur des sujets précis.